Qu’est devenu le Lutin Vert ?
Quelle aventure, le lutin vert s’est sauvé ! Quichottine a fouillé sa bibliothèque de fond en comble, rien à faire. Archibald Jolifleur a disparu.
Je passais par hasard dans le quartier, photographiant la ville sous ses habits de fêtes, lorsque je le vis.
Voici mon témoignage, il vaut ce qu’il vaut, la police ne m’a pas encore interrogé mais je m’attends à voir Misss Marple d’un instant à l’autre.
A peine avait-il enjambé le rebord de la fenêtre de la bibliothèque de Dame Quichottine qu’Archibald Jolifleur , le lutin vert, fut saisi par le froid glacial qui régnait dans les rues de la ville.
Déséquilibré par ses membres engourdis il chuta du second étage jusque dans la hotte du père Noël qui trainait sur le boulevard, quelques mètres plus bas.
L’impact se fit en douceur, le gros barbu n’avait semble-t-il pas remarqué son nouveau passager et Archi, ayant rebondi sur quelque chose de mou, ne s’était rien cassé.
Une douce odeur d’orange et de pain d’épices emplissait la hotte et lui donnait un air rassurant malgré le noir profond qu’il y faisait.
Du bout des doigts, Archibald Jolifleur tâta l’objet sur lequel il avait atterri.
- Etrange, se dit-il en se redressant. Où suis-je tombé ? On dirait que ça bouge mais je n’y vois rien !
Fouillant dans ses poches, le rusé lutin sorti un briquet d’amadou et une petite bougie qu’il avait emportée de son pays.
En deux temps, trois mouvements la flamme de la bougie éclaira faiblement le petit habitacle. Le spectacle qu’il vit sous ses pieds manqua le faire tomber à la renverse, Archibald Jolifleur était en train de piétiner un ours brun d’au moins vingt pouces. Heureusement le poids du farfadet n’avait pas sorti l’animal de son hibernation. Le cœur d’Archi commençait à reprendre un rythme plus tranquille lorsqu’il aperçu dans un coin, recroquevillée dans sa belle robe à paillettes, une princesse de contes de fée.
Rien à voir avec ces matuvues, les Barbies et autres stars de pacotilles qui ne supportent pas le passage des années. Non, celle-ci était… elle était belle comme un cœur, et en parlant de cœur, celui du petit Archibald battait la chamade et le laissait sans voix.
Soudain tout se mit à bouger, la hotte fut jetée sur le sol dans une pièce immense et sombre.
Archi en avait profité pour s’approcher de la belle.
Il était à nouveau libre, mais il n’était plus seul.
D’un geste il fit signe à la princesse de rester en arrière. Il grimpa jusqu’au bord de la hotte et, plissant les yeux, scruta la pièce.
Autour d’eux, des robots et des vaisseaux intergalactiques qui ne verront peut-être jamais l’espace, des ours endormis, des camions de pompiers près d’une gare de marchandises.
Tout était calme, Archi aida la belle à descendre jusqu’au sol. C’est en se retournant que le lutin compris pourquoi sa princesse ne bougeait plus.
Piégé par sa surdité qui l’avait empêché d’entendre. Autour des deux fugitifs, des dizaines de véhicules de police braquaient leurs phares. Les sirènes hurlaient.
Comment le lutin Archibald Jolifleur va-t’il s’en sortir ? Je l’ignore mais je crois qu’il a déjà été repéré dans d’autres lieux.
14 commentaires »
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Je crois bien que ton lutin vert s’en sortira encore et encore. Belle imagination que la tienne Ruegy.
Passe une belle journée.
Ah ce lutin vert ! Je le vois partout. C’est grave? Bisous
Plume – Rien de grave, c’est une hallucination collective. Il parait que ça passe assez rapidement
Chana – Ce lutin vert est un bien drôle de personnage
Siratus – Ton passage ici me fait trés plaisir.
Je passe juste te faire un petit bisou et te souhaiter une bonne journée et un bon week-end avec quelques heures d’avance.