Tag littéraire
Tag littéraire, merci quand même Chrystelyne. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas prêté à ce genre de fantaisie mais cette fois point de révélation, de comparaison, rien que le livre que j’ai à portée de main.
Le tag : Attrapez le livre le plus proche, ouvrez le page 123, trouvez la cinquième phrase, recopiez-là ainsi que les trois phrases suivantes.
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J’ai trouvé le livre, en fait deux livres étaient à égale distance. D’un côté Le livre de l’intranquillité de Fernando Pessoa et de l’autre L’ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon.
J’ai laissé Pessoa pour vous proposer de rencontrer en quelques lignes Fermin Romero de Torres, personnage important du roman, haut en couleurs, anarchiste et bête noire de la police de Barcelone en 1945.
- Daniel, vous êtes blanc comme une cuisse de bonne sœur. Tout va bien ?
Un souffle invisible balayait les rangées de fauteuils.
- Drôle d’odeur, commenta Fermin Romero de Torres. Ça sent le pet rance, de notaire ou de procureur.
- Non, ça sent le papier brûlé.
- Allez, prenez un Sugus au citron, ça guérit tout.
Je ne désignerai personne pour continuer mais si le cœur vous en dit, offrez nous les quelques lignes qui vous observent.
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L’ombre du vent… Je devais le lire, et je ne l’ai pas encore fait. Peut-être par peur de ne pas aimer… alors qu’on m’en a dit tant de bien !
Ce n’est pas si simple de dire qu’on aime un livre… parfois, les autres sont déçus !
Je te souhaite une belle journée, Ruegy !
N’hésite pas, tente cette lecture. C’est une histoire un peu « fantastique » et c’est surtout une belle histoire de passion dans un décors de franquisme, de puissantes familles industrielles où on tait les sentiments.
Superbement bien écrit (j’ai enrichi mon vocabulaire à toutes les pages). C’est beau,plein d’humour, un peu triste comme l’amour interdit. J’ai beaucoup beaucoup aimé. Bises.
Merci… Je crois que je vais enfin me lancer… le livre était là, il m’attendait. J’avais seulement besoin d’un petit coup de pouce, tu viens de me le donner.
Passe une bonne journée, Ruegy ! Gros bisous du matin…
J’ai deux livres dans mon sac, « La ronde et autres faits divers » de Le Clezio et « Le fil d’Ariane » de votre serviteur.
Voici donc :
1/ « La ronde et autres faits divers » Le Clezio
« Alors tout s’est défait. Même les autos ont recommencé de rouler sur la grand-route, en prenant le virage à toute vitesse, et le bruit de leur moteur qui s’éloignait me faisait mal. J’ai vu le mur de la villa Aurore, maintenant si proche que j’aurais presque pu le toucher en tendant le bras, s’il n’y avait eu le grillage de fil de fer sur le petit mur de la route. »
2/ « Le fil d’Ariane » Eric Van Hamme
« On sentait poindre l’orage, imminent. Georges Claudel prit soin d’aller fermer la porte même si, normalement, plus personne ne devait traîner dans les parages à cette heure. Lorsqu’il se retourna, Ariane Kopel, assise sur le bureau, le regardait dédaigneusement, un petit sourire narquois à la commissure de ses lèvres charnues. Elle exposait outrageusement l’objet du délit : elle-même. »
Ce livre est dans ma PAL et, tout ce que j’ai pu lire comme éloges jusqu’à présent sur ce roman, je pense que tu dois te régaler !
Cher Mr. Ruegy…tu es vraiment trop sérieux…..j’ai à peine le temps de vivre en me levant à 5 H du matin…..je n’ai donc pas le temps de lire les autres….à peine celui d’écrire les miens….qu’on s’en fout, hein!…de ce qu’ils deviendront….mais personne ne m’offrira une autre vie…magnifique, splendide, enthousiasmante à tout prix…..bisous…
COUCOU…..JE REVIENDRAI FAIRE MON DEVOIR ..DEMAIN ! bisettes …
Bonne lecture Quichottine, je te souhaite de prendre autant de plaisir que j’en ai eu à la lecture de cette belle histoire.
Bonjour Eric, et bienvenu. Je ne m’attendais pas à te voir passer ici. C’est étrange, on dirait que les écrivains ne se séparent pas de leur œuvre, Plume avait aussi un extrait de son roman.
Je trouve ce jeu frustrant, les quelques lignes de ces livres donnent toujours envie d’en savoir un peu plus. « C’est pas du juste ! » comme disaient mes enfants lorsqu’ils étaient petits.
Florinette, j’étais effectivement étonné de ne pas l’avoir vu chez toi. Je me suis tellement régalé à le lire qu’il n’a pas encore rejoint la bibliothèque. J’ai du mal à le ranger et je trouve la photo de couverture tellement belle que j’aime continuer à le feuilleter.
Chère Mme Chris, non, ça fait quand même trop protocolaire, tu ne trouves pas ?
Chris, lire de belles histoires fait aussi partie de ma vie, comme d’autres se plaisent à savourer un bon plat ou déguster un millésimé. Mais je ne lis pas autant que je le souhaiterais, dommage parce qu’en dehors de la trame d’un roman il y a aussi des idées qui me font voir le monde avec les yeux d’un autre. C’est souvent enrichissant et puis quand un bouquin ne me plait pas (parce qu’il y a aussi un paquet de navets !) je le ferme et je l’oublie. Et puis je suis peut-être plus sérieux aujourd’hui, j’ai surtout tant de choses à découvrir, la lecture me donne aussi cette envie de voyager et d’apprendre.
Nymphéa, prends ton temps, c’est les vacances.
Te jure ! C’est un pur hasard !!! gros bisous
« S’ils perdent, ils paieront.Il n’y a pas lieu d’épiloguer.L’étrange est que Renaud et Vincent commettent de concert, délibérément,une faute. Et c’est la première fois que cela leur arrive.Mais à vrai dire, ce manquement aux règles élémentaires de la prudence est-il bien ,ici,une faute ? Prolonger l’attente, même forcée, n’en aurait-il pas été une aussi,par ses conséquences possibles ? Le seul choix n’était-il pas en réalité,non pas entre une erreur et une solution juste,mais entre deux erreurs connues comme telles (et aux conséquences imprévisibles),dont il s’agissait d’assumer la moindre ? Et ce choix étant imposé, l’imprudence devenait peut-être non seulement permise,mais nécessaire dans la mesure où elle était consciente et lucide. L’alpiniste devait s’engager totalement- mais le hasard restait maître. Ainsi l’énormité même de cette muraille, la démesure de son ascension imposaient-elles de nouvelles régles étrangères et parfois même contraires au code général de l’alpinisme ; et en fonction d’elles ,un comportement entièrement insolite. En cela aussi se confirmait que l’Eiger est une montagne différente de toutes les autres » ( EIGER de Georges Sonnier 1977 Ed.Albin Michel ) Aussi précieux que la Bible ou le Coran pour moi …l’unique livre que j’emmenerais sur une île déserte . Bonne journée cher Ruegy